Interview : Gouh

Rencontre avec le photographe Gouh qui collabore avec la maison pour la seconde fois cet été.
Entre ses deux passions, Hugo Naccache (son nom à la ville) a décidé de ne pas choisir. Directeur du Bouillon des vignes, un bistrot institution niché dans une petite rue du 17e arrondissement parisien, il apprécie l’effervescence de la salle et ses coups de feu. Mais il a aussi besoin de ce silence qui suit, quand il parcourt les rues, son appareil à la main. « Ces promenades m’offrent parfois une rencontre inattendue, entre ici et ailleurs, et parfois, une bonne photo », pose-t-il.
Parmi ses photos de Paris, trois ont été retenues cet été et figurent sur deux t-shirts et même sur une robe en all-over. Ces produits sont disponibles ici.
Comment es-tu devenu photographe ?
Je suis devenu photographe « par hasard ». Un appareil qui ne servait pas, une envie qui m’a démangé, celle de regarder autour de moi avec plus de poésie. J’arpentais les rues de Paris avec mon appareil sans itinéraire précis. Mais j’avais cette envie de voir du beau. La photographie pour moi c’est une attente qui se transforme en échange lorsque le moment s’y prête, lorsque le cadre est posé et que les lignes se mettent à danser. Soudain, une intimité venue d’ailleurs nous regarde fixement. Il n’y a plus qu’à déclencher. Il y a dix ans, quand je suis arrivé à Paris et que j’ai commencé la photographie, j’ai rencontré le sculpteur Marc Perez. Son œil et son approche de l’art m’ont aidé à mieux regarder. La beauté est partout pour celui qui la cherche.
Quelle est ta relation avec la marque agnès b. ?
agnès b... J’entends ce nom depuis tout petit, de la bouche de ma maman, qui aimait beaucoup la marque et la portait. Une marque qui défie le temps et la mode sans autre prétention que celle de continuer à créer librement.
Comment s’est passée la collaboration ?
J’ai déposé mon book photo par hasard, au siège, sans aucun plan précis encore une fois, sans savoir ce qui allait se passer. Juste parce que j’appréciais agnès b. et que je la sais sensible à la photo. 10 jours plus tard un coup de fil : « Agnès à choisi à unephoto pour un t-shirt » une joie folle s’est mise à m’accompagner. C’était il y a trois ans. Cet été, trois nouvelles photos ont été retenues et sont aujourd’hui dans les boutiques. Mon travail que je pensais intime et solitaire se met à voyager autour du monde. Ma mère est fière, et moi aussi. Merci Agnès !



